
Des madeleines chocolatées. Délicatement chocolatées.
Je suis toujours un peu partagée… Entre les enfants et moi pour qui le chocolat « c’est la vie » et l’Homme pour qui le chocolat (noir) c’est le petit frère du chou de Bruxelles…
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J’ai donc fait des madeleines chocolatées mais pas trop … pour plaire à tout le monde ! Je n’avais, de toute façon, plus de chocolat noir. J’ai donc mis de la pralinoise hachée en petits morceaux. Et elles ont plus a tout le monde… Mission réussie !
Pour tout vous dire, la madeleine n’est pas Ma madeleine de Proust à moi ☺️. Mais des madeleines, j’en ai tout un tas … en vrac : le far à la poêle, la mousse au chocolat de ma maman, le poulet-frites du mercredi midi du temps où j’étais p’tite… vraiment petite. C’est drôle comme les souvenirs peuvent se rattacher à de toutes petites choses… Sentir un poulet rôti me renvoie instantanément des années en arrière. Je revis ce moment où je poussais la porte de ma maison, après l’école, avec cette odeur tellement réconfortante. Et cette mousse au chocolat… Que maman faisait dans un énorme saladier … Le dessert préféré de mon Pépé… Et aujourd’hui quand je fais une mousse au chocolat, je pense toujours à lui. Le pouvoir des souvenirs…
Si un jour je devais faire un livre de recettes (puisqu’on est dans les confidences autant y aller à fond), ce serait ça, un livre de souvenirs gourmands…
Bon… Il faut peut être que je revienne à mes madeleines ! Je vous conseille de bien lire les précisions à la fin pour bien tout réussir 😉.
Ingrédients
- 150g de beurre
- 3 œufs
- 110g de sucre (blond pour moi)
- 125g de farine
- 8g de cacao non sucré
- 5g de levure chimique
- 1pc de fleur de sel (ou de sel fin si vous n’en avez pas)
- 60g de chocolat au lait ou pralinoise haché
Commencez par réaliser un beurre noisette. Placez le beurre noisette dans une petite casserole et faites chauffer à feu doux. Le beurre va se mettre à « chanter » et mousser. Quand le beurre se met à faire de grosses bulles et arrête de chanter, il va commencer à sentir bon la noisette et prendre une jolie couleur ambrée. Le beurre noisette est prêt. Coupez le feu et versez-le dans un bol. Si vous ne le transvasez pas, il risque de continuer à chauffer et brûler. Laissez-le refroidir avant de réaliser la pâte.*



Fouettez les œufs et le sucre sans blanchir. Ajoutez la farine, le cacao, la levure et la fleur de sel, mélangez pour avoir une pâte bien lisse. Ajoutez le beurre noisette refroidi puis la pralinoise hachée finement*.
Filmez la pâte et placez-la au frais pendant 3-4h*. Préchauffez votre four en chaleur statique à 210°. Reprenez votre pâte et garnissez vos moules à madeleines*. Enfournez pour 5min puis baissez le four à 180° pour 6/8min.


A déguster avec une tasse thé bien chaud pour partir à la recherche du temps perdu …
Trucs et astuces en plus
- Il est important de manière générale de laisser le beurre refroidir avant de l’incorporer à la pâte. Si vous l’incorporez encore chaud, la chaleur du beurre va activer la levure avant la cuisson et celle-ci n’aura plus les ressources nécessaires pour faire gonfler vos préparations !
- Depuis mon dernier article, vous savez que les pépites et moi, on est pas très copines. Je trouve aberrant de payer si cher un produit si médiocre ! Je réalise donc mes pépites moi-même en hachant les tablettes au couteau. Ici je vous conseille de les faire assez petites pour éviter que vos madeleines ne ressemblent à un volcan en éruption !
- C’est le choc thermique entre la pâte très froide et le four très chaud qui va permettre à vos madeleines d’avoir la jolie bosse tant attendue ! Les bords étant très fins, ils cuisent très rapidement et figent ; ainsi pour gonfler le reste de la pâte n’a d’autre choix que … de monter ! et paf une jolie bosse 😉
- Vous pouvez tout à fait faire votre pâte la veille pour la laisser refroidir tranquillement. Mais si vous êtes pressés, garnissez votre moule à madeleine tout de suite, filmez la pâte et placez le moule 15 min au congélateur ! Préchauffez le four et enfournez directement. Les madeleines que vous voyez en photos ont été faites comme ça et on a bien la bosse !
- Le choc thermique est l’élément principale pour permettre à la bosse de pousser. Mais le moule également. Suivant la profondeur et la taille des empreintes, le résultat peut être différent. Mon moule est celui de Guy Demarle. Je précise que je ne touche rien à vous partager cette information !

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